lundi 28 février 2011

Entre chèvre et chou

Le post, journal virtuel ouvert à "tous", fonctionne cependant d'une manière spéciale comme nous allons le voir, par le biais de certains articles systématiquement passé à la "une" quels que soient leur valeur, et parfois de la censure d'autres (idem) incompréhensible. Afin de donner une image en négatif, j'ai ici colligé tout ce qui est censuré. L'amusant de la chose est qu'actuellement, le journal étant en perte de vitesse, les journalistes "officiels" font appel pour les défendre au "peuple" c'est à dire à ceux-là mêmes qu'ils ont censurés et relativement mal traités (bénévoles, cela va de soi).



La fermeture d'un groupe social génère à terme sa disparition

Et une "ouverture" de façade cache parfois en filigrane une fermeture de facto. Margaret Mead cite le cas d'une tribu amérindienne dirigée par une côterie de chamanes ayant constitué petit à petit une sorte de caste, quoiqu'ils fussent élus sur la base d'un "songe" présenté, c'est à dire une intuition jugée porteuse de sens pour le groupe tout entier, inspirée par les Dieux ou les ancêtres. Manière éminemment démocratique de décider qui pouvait pénétrer le cénacle sauvegardeur culturel de la tribu et qui en était indigne. Sauf qu'il y avait un hic: certains songes étaient systématiquement rejetés comme insuffisants, non inspirés ou ne correspondant pas aux prérequis... et d'autres, systématiquement lauréés quels qu'ils soient. Les premiers étaient le fait du vulgum pecus ou de qui ne correspondait pas à l'idéologie de la caste, les seconds, ceux de l'"élite" déjà alliée aux chamanes décideurs... Les juges -et aussi  parties- ayant fini par privilégier leur caste qui petit à petit, excluant de facto tout "hors-cénacle", s'était accaparés la "charge" de prestige, le groupe, désinvesti par l'Esprit, s'était délité jusqu'à la déshérence complète. C'est alors que les chamanes se résolurent à faire appel aux Dieux par le biais, faute de mieux... de ceux-là même dont ils avaient rejeté les "songes" ! démarche éminemment spécieuse et forcément vouée à l'échec : difficile de défendre une culture devenue simple idéologie dominante, pour qui en a été empêché par ceux-là mêmes qui se sont précipités dans le gouffre et qui, repentis, les appellent à présent à l'aide. C'est juste une histoire. Porteuse de sens peut-être, qui sait?
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Un exemple de censure, une image plus un petit article, après 1114 vues cependant.


Couic !

lundi 14 février 2011

La chèvre et le chou, le post entre deux pôles, les pro Florence Cassez et les anti.














Sans doute la Justice mexicaine aurait-elle gagné en crédibilité à accorder à Florence Cassez le fameux Amparo (c'est à dire refaire son procès). Si on suit les campagnes de presse de ses comités de soutien on ne peut qu'être ému et vouer aux gémonies les juges et politiciens mexicains corrompus etc. Sans notre Europe, il n y a pas de Justice, en voilà un exemple. Sauf qu'une grande partie de la presse mexicaine donne une version un peu différente. Ces gens auraient-ils tendance à raconter n'importe quoi pour se rendre intéressants? Quant à Sarko et MAM, un zeste de démagogie ne fait de mal à personne, surtout en cette période. Si on veut s'éclaircir les idées sur l'affaire, il faut demander aux diplomates français en poste à Mexico ce qui se dit, plus qu'à Sarko ou à Alliot-Marie, (ndlr la même qui ignorait, lorsqu'elle fut aimablement véhiculée par Moubarak, qu'un jeune homme venait de s'immoler par le feu la veille pour protester contre la misère en Tunisie à cause d'icelui.) Article revu. Toiletté nickel chrome pour gens à oreille délicate. Si j'ose puisqu'il y était question justement d'oreille, hélas. Voici un "post" donc... disons critique vis à vis de la position actuelle majoritaire des médias sur l'affaire Florence Cassez arrangé bien comme il faut...

Afin de me permettre de répondre puisque la suppression du bébé avait entraîné celle de l'eau du bain, comme d'habitude pour "faciliter la compréhension" etc.

"Oui. Tout ce battage -presque maladroit par moment- nuit à d'autres causes, ex celle d'Hervé Ghequiere et de Stéphane Taponnier -on a même du mal à orthographier leur noms, souvent écrit pour Hervé, "guépière" (!)- qui n'ont fait que risquer leur peau pour dénoncer par des reportages courageux, soit dit en passant, qu'on regarde parfois sans même se rendre compte qu'ils y ont participé, des événements lointains sous omerta. L'intérêt n'est pas inépuisable, ni le temps, celui qu'on passe à lire les documents-livres-interviews du "procès" Cassez est perdu pour participer au comité de soutien d'Hervé et de Stéphane, bien plus mal lotis à coup sûr dans leur geôle (?).. Pas d'image d'eux derrière des barreaux ni de site pour vivre leur drame El Quaïda and co n'étant pas du genre à laisser passer des interviews télévisées de ses otages.

Et puis toujours cette question : quid de l'enfant (mort? vivant?) à qui on a "pris" une oreille (!) pour faire pression sur le père de Cristian, trempée dans le sang de son fils... prélevé selon Cristina (la mère du gosse également détenue) par la jeune femme elle-même? De lui non plus nous n'avons pas d'image. Au moins cette affaire aura-t-elle peut-être mis en lumière le trafic d'enfants hautement suspecté dans le Sud du Mexique (région dont le niveau de pauvreté -IPH- est équivalent à celui de Haïti) et permis de parler de Stéphane et d'Hervé! http://www.lepost.fr/article/2011/02/12/2403501_le-mexique-de-florence-cassez-entre-les-usa-et-haiti.html
Et n'oublions pas non plus les médocs dangereux, liste etc : http://ecologine.blogspot.com